« Gérer le risque et l’estimer correctement est déjà un travail difficile pour un guide qui est tous les jours sur la neige, alors imaginez le gros niveau d’ignorance du rider qui ne monte que les week-ends sur les pistes… »

« Si il arrivait un accident je me sens prêt à agir pour sortir mes camarades et organiser le secours. Je VEUX pouvoir compter de même sur mes coéquipiers. Voila pourquoi je ne ride jamais avec des pseudo freeriders pas équipés ou incapable d’utiliser leur matos de sécurité. »

« Après m’être fait ensevelir une fois et m’être cassé une vertèbre c’est clair pour moi : la santé est notre bien le plus précieux. Pas un champ de neige, une première trace ou une photo ne mérite que l’on prenne des risques. Et comme dans tous les cas les montagnes seront encore là le jour suivant, je renonce. »

« On parle souvent du risque mortel d’avalanche en oubliant que bien des victimes, après s’être fait broyer par la neige en furie finissent leur vie paraplégiques, ou pire, restent toute leur vie comme des légumes car leur cerveau n’a pas été alimenté en oxygène… Ouais ! il vient de neiger on va tracer partout !..»

« Et la dernière pour les blaireaux qui suivent les traces : une trace n’a jamais été et ne sera jamais un signe de sécurité. Des avalanches peuvent partir sans aucune raison après le 15eme rider. Ou alors se sont les traces d’un crétin de touriste qui vient de chuter en bas de falaises de 100m. ou encore se sont les traces laissées par des pilotes de speedfly et eux, les falaises de 100m, ils aiment… »

« Equipez-vous et formez-vous. »

Cyril Néri

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